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Grogne dans les instituts universitaires : Les étudiants dénoncent un décret de la «honte» L’ébullition dans certains instituts et écoles supérieures du pays. A l’origine de la colère estudiantine, un décret présidentiel du 15 décembre 2010 sur l’équivalence des diplômes universitaires, initié par le ministère de l'Enseignement supérieur. Aussitôt rendu public, le décret est fortement contesté par les étudiants. Un rassemblement est prévu pour demain mercredi 09 février devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur, à Alger. Un mouvement de grève illimitée est déclenché lundi 6 février par les étudiants de l'Ecole Supérieure d'Informatique ESI, l’ex INI, à Alger. La grogne s’est propagée à l’Institut national d’agronomie, à l’Ecole polytechnique, d'architecture et d’urbanisme et à l’école nationale des travaux publics. A Boumerdes, à l’est de la capitale, les étudiants de la Faculté des sciences de l'ingénieur (FSI) de l'université M'hamed-Bougara ont boycotté les examens qui ont du être reportés. Les étudiants contestent contre le fait que dans le décret présidentiel le diplôme d'ingénieur n'ait pas été revalorisé dans la grille indiciaire (groupe A catégorie 13). C'est que désormais, le diplôme d’ingénieur (bac +5) est aligné sur la licence LMD (licence-master- doctorat) + post-graduation spécialisée (BAC+ 4). Celui de master LMD (licence LMD+ 2 ans), classé selon l’ancien décret présidentiel n° 07/304 du 29 septembre 2007, au même titre que les deux diplômes précédemment cités, a été reclassé à la catégorie 14, groupe A. Colère. Les étudiants rêvaient d’un diplôme dans l’une des « grandes écoles », aujourd'hui ils se disent bernés. « Le décret considère que le statut d’ingénieur d’Etat équivaut à celui d’une licence LMD. Pour accéder à l’INI, on nous a exigé une moyenne de 17/20. Alors que pour le LMD, il fallait une moyenne de 10 pour accéder à l’université. C’est injuste de nous mettre au même niveau et dévaloriser ainsi notre statut », dénonce Mahfoud, étudiant à l'Ecole Supérieure d'Informatique. Mahmoud se sent trahi par le ministère de tutelle. « On nous a fait miroiter les grandes écoles. Maintenant, on se retrouve moins que rien », lâche-t-il. Sihem, sa collègue, a du mal à cacher son ressentiment. « Le décret est foncièrement injuste. On veut casser le système classique. A l’INI, on trime jour et nuit alors que le système LMD est moins pénible. Et là, on se trouve, avec ce nouveau décret, au même échelon », confie-t-elle. Même sentiment d’injustice chez Karima, étudiante dans la même école. « Sur la grille des salaires, nous sommes classés à l'échelon 13 alors que ceux de Master 2 sont au 14. Nous sommes défavorisés », se plaint-t-elle. Mardi 7 février, les ingénieurs de l’ex-INI maintiennent la pression. Un seul mot dans la bouche : mobiliser davantage afin d’arracher leurs droits. Riposte Au chapitre des revendications, les étudiants contestataires réclament une équivalence entre le diplôme d'ingénieur d'Etat (BAC +5) et celui de master 2 (BAC+5), l'obtention des mêmes droits que ceux de Master 2, dont l'accès au concours de bourses à l'étranger, l’inscription à l'école doctorale et un statut spécial (15) sur la grille des salaires. Décidés à ce faire entendre, les étudiants de plusieurs universités du pays, Tizi Ouzou, Boumerdes, Bab Ezzouar et Blida préparent ainsi la riposte. Un mouvement de refus de cette loi de « la honte » se cristallise. Une pétition circule. Les étudiants prévoient d’organiser mercredi 9 février un rassemblement de protestation devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur, sis à Ben Aknoun, sur les hauteurs d’Alger. source
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Le géant de l'Internet, Google, a annoncé, lundi 31 janvier, qu'il a lancé un nouveau service pour permettre aux Egyptiens d'envoyer des messages sur le réseau social Twitter sans avoir à recourir à une connection Internet. "Cela marche déjà et tout le monde peut 'tweeter' en laissant simplement un message téléphonique à l'un des numéros internationaux suivants : +1 650 419 4196 ou +39 06 62 20 72 94 ou + 97 316 199 855. Le service mettra instantanément le message (sur Twitter) en utilisant le mot-clé #egypt", ont annoncé des responsables de Google. "Aucune connexion Internet n'est nécessaire. Les gens peuvent écouter les messages en composant les mêmes numéros de téléphone ou en allant (sur le site Internet) twitter.com/speak2tweet", ont-ils ajouté. "Nous espérons que cela contribuera à aider les gens en Egypte à rester connectés dans cette période très difficile. Nous pensons à tout le monde là-bas", concluent Ujjwal Singh, le co-fondateur de la société SayNow, qui vient de se faire racheter par Google, et AbdelKarim Mardini, directeur produits pour le Moyen-Orient et l'Afrique. Cette annonce de Google intervient alors que selon le site américain Renesys, spécialisé dans la surveillance du Web, le dernier fournisseur d'accès à Internet qui fonctionnait encore en Egypte, celui du groupe Noor, a été bloqué lundi. Google, dont la devise est "ne pas faire le mal", est un défenseur affiché de la défense de la liberté d'Internet. Les autorités égyptiennes ont interrompu une très grande partie des services d'accès à Internet depuis le début des manifestations demandant le départ du président Hosni Moubarak. "Comme beaucoup de gens, nous sommes rivés aux informations en provenance d'Egypte et nous avons réfléchi à ce que nous pourrions faire pour aider les gens sur place", peut-on lire dans une note publiée sur le blog officiel de Google et intitulée "Un peu de travail ce week-end qui va (espérons-le) permettre aux Egyptiens de se faire entendre". Source: Le monde.fr